Dans cette nature, la jeune poétesse entre pieds nus et prend un contact direct avec elle : L’herbe est froide à mes pieds comme de l’eau qui coule. […] Plus lointainement Ronsard et la Pléiade, auxquels elle a emprunté certains néologismes, jeunes encore parce que décidément inacceptés dans notre langue. […] Marie Dauguet, dans ses Pastorales, a renversé cette valeur sentimentale et a voulu redonner à la nature son véritable aspect : la voici devant elle, comme un jeune dieu plein de vie et de santé. […] Devant le calme front de l’Heure inévitable, Il ne me reste plus l’élan d’un jeune espoir… Sans force et sans ardeur, je m’abandonne au soir. […] Mourir jeune avec « cette gloire éclatante de n’avoir pas vécu ».