Il se sentit bientôt atteint de ce mal d’ennui qui fut celui des individus distingués dans les jeunes générations des trente premières années du siècle. […] Par cette fiction hardie on est transporté tout d’abord dans un univers primitif, au sein d’une jeune nature, encore toute ruisselante de la vie et comme imprégnée du souffle des dieux. […] Que devenait-elle cette sœur vigilante, pieuse, gardienne de l’autel et du foyer, pendant ces courses fougueuses et ces poursuites ardentes de son jeune frère ? […] Huit mois avant de mourir, il avait épousé une jeune personne indienne, élevée à Calcutta, et venue à Paris depuis peu d’années : « C’est en effet, dit Mlle de Guérin, une ravissante créature en beauté, en qualités et vertu, Ève charmante, venue d’Orient pour un paradis de quelques jours. » Le mariage se célébra à l’Abbaye-aux-Bois. Le jeune couple habitait dans la rue du Cherche-Midi une petite maison, un pavillon dans un jardin, au n° 36.