Le père du jeune Rosny l’appela un jour qu’il avait onze ans dans la chambre de la haute tour, et là, en présence du seul La Durandière, son précepteur, il lui dit : Maximilian, puisque la coutume ne me permet pas de vous faire le principal héritier de mes biens, je veux en récompense essayer de vous enrichir de vertus, et par le moyen d’icelles, comme l’on m’a prédit, j’espère que vous serez un jour quelque chose. […] Lors du massacre de la Saint-Barthélemy, le jeune Rosny se trouvait à Paris en plein danger. […] L’hôte chez lequel il était logé et qui était huguenot, voulait, pour sauver sa vie, aller à la messe et y emmener le jeune Rosny. […] Rosny, jeune, mâle et fier, présenté par le prudent et fin M. de Villeroi à Henri III ainsi accoutré et travesti, n’est-ce pas tout un tableau à la fois de genre et d’histoire ? […] Une jeune sœur de Mlle de Saint-Mesmin accourt à sa rencontre et vient le tenter : « Comment !