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330. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Mme de Caylus et de ce qu’on appelle Urbanité. » pp. 56-77

On enleva donc la jeune de Murçay tandis que son père était en mer. […] Ces jeunes personnes, décidées à la résistance, sont aussi étonnées qu’affligées de voir la jeune de Murçay qu’on emmène sans défense : Pour moi, dit celle-ci, contente d’aller sans savoir où l’on me menait, je ne l’étais (affligée ni étonnée) de rien… Nous arrivâmes ensemble à Paris, où Mme de Maintenonvint aussitôt me chercher, et m’emmena seule à Saint-Germain. […] Mme de Maintenonest toute remplie de ces raffinements de modestie et de désintéressement en vue de la considération et de la gloire : ici la jeune enfant paya les frais des vertus de sa tante. […] Elle fit si bien qu’insensiblement Mme de Caylus, jeune veuve, laissa le directeur en même temps que l’austérité, et reprit ses habitudes mondaines. […] Cette correspondance remonte au temps où Mme de Caylus, jeune et jolie veuve, était en disgrâce à Paris et avant son retour à Versailles.

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