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325. (1856) Cours familier de littérature. I « Digression » pp. 98-160

La jeune Delphine y fut accueillie, comme l’Aurore du Guide, par toutes les grâces du jour. […] Une Diane de Poitiers légitime, ou une madame de Maintenon jeune et séduisante, parurent une nécessité de situation au parti royaliste. […] Je demandai à sa mère quel était ce jeune inconnu, dont la physionomie forte et fine inspirait une attention et une curiosité involontaires. […] La jeune femme poète sentit dans son bonheur obscur le contrecoup de la chute des rois. […] J’y trouvai un jeune écrivain, d’âme sensible et de main magistrale, qui ne rougit ni d’aimer ni d’admirer, Paulin de Limayrac ; une femme qui a perdu son sexe dans la mêlée du génie comme les héroïnes du Tasse, madame Sand.

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