Cette littérature, dans tout ce qui n’était pas le jeu de l’imagination, manquait de grandeur et d’énergie ; mais elle était brillante dans sa poésie, savante dans ses formes. […] Rien n’est plus commun dans la poésie provençale que l’allégorie ; seulement elle est un jeu de l’esprit, au lieu d’être une action. […] Tout cela suppose un grand loisir dans une nation ; ces jeux d’esprit ne trouveraient guère place chez un peuple agité par de graves intérêts. […] Seuls, ils s’étaient réservé les jeux chevaleresques et le maniement des armes ; ils donnaient des tournois dans l’hippodrome, et en excluaient les Grecs. […] On voit par cet ouvrage comment on vivait noblement au douzième siècle, quels étaient les usages, les jeux, les sujets d’entretien.