On y joue à quelques jeux : on y tire quelque loterie, et, pour qu’il soit dit que personne ne perdra, il est convenu que l’abbé Gerbet fera des vers pour le perdant, pour celui qui s’appelle, je crois, le nigaud. […] Je ne veux pas, censeur trop difficile, Blâmer un jeu que permet le salon, Mais je vous dis que, sous un air futile, Ce jeu vous donne une grave leçon. […] Si Dieu préside à vos heures légères, Ce jeu du soir est un temps bien passé, Et, du matin rejoignant les prières, Finit le jour comme il a commencé. Je vous surprends par mon langage austère ; Vous voulez rire, et je vous ai prêché : Au jeu mondain un sermon ne va guère, Mais on le passe au jeu de l’Évêché. […] L’abbé Gerbet, à ces mérites élevés que je n’ai pu que faire entrevoir, mêle une douce gaieté, un agrément naturel et fleuri, qui rappelle, jusque dans les jeux de vacances, l’enjouement des Rapin, des Bougeant et des Bouhours.