Mais, avant de disparaître, la Puissance lui jette une dernière insulte : — « Maintenant, brave encore les dieux, vole ce qui est aux Immortels pour le donner à des Éphémères ! […] engloutis-moi sous la terre, ou jette-moi en pâture aux bêtes de la mer ! […] Il remaniait sans cesse, et d’après lui-même, leurs types défectueux ; il les épurait et les élevait, les destituant ou les délaissant, quand leur nature ingrate résistait à ses corrections, comme un sculpteur jette au rebut l’argile qu’il n’a pu pétrir à son gré. […] Ce nom d’Éphémères qu’on lui jette toujours à la face, en parlant des hommes, ses fils d’adoption, il le retourne contre ceux qui se proclament immortels. […] Ces douces Nymphes des eaux tranquilles s’irritent comme des vagues tourmentées par un mauvais vent ; il y a de l’écume dans l’apostrophe qu’elles jettent au vil conseiller : « Parle autrement, donne-moi des conseils que je puisse écouter.