La mère ne me plaît guère quand elle veut épouser son gondolier, et la fille m’effraye quand elle se jette à la tête du chanteur. […] Ce qu’elle nous avait promis dans le roman, c’était la peinture plus ou moins idéalisée du cœur humain, l’analyse de l’âme jetée dans des situations fictives et se développant, dans cette combinaison d’événements imaginaires, au gré de l’auteur, observateur ou poète. […] Que deviendrait la société si chacun, armant sa passion de la force, la jetait en guerre à travers les intérêts légitimes ou les droits contraires ? […] Je jetai un cri de joie et d’admiration à la vue du sublime aspect déployé sous mes yeux. […] On a beau jeter en pâture à l’homme de ce temps les amusements ou les divertissements violents, on parvient bien à le distraire un instant, à le passionner pendant une heure ou deux ; on attire toute son activité au dehors, on l’y excite, on l’y épuise.