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437. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXII. »

Nous sentons partout ce que le souvenir de l’Italie jeta de douceur dans les vieux poëtes de la rude Albion, dans les sonnets de Daniel, dans Surrey, dans Spencer, dans Waller, dans le grand Milton lui-même. […] « Tels étaient les accents qui sur l’orgueilleux cimier du premier Edouard jetèrent l’effarement et la peur, tandis que, sur les escarpements de la côte ombragée du Snodon, il déployait, en laborieux détours, sa longue file armée. […] « Remplissez jusqu’au bord la coupe étincelante ; apprêtez le riche repas : privé d’une couronne, il peut encore prendre place au festin ; tout près du siège royal, la soif amère et la famine jettent de côté un lugubre sourire sur leur hôte bafoué.

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