Un brave éditeur protestant, auquel je me suis adressé enfin, dépend d’un conseil d’administration, qui a eu l’idée merveilleuse de soumettre l’examen de mon livre au fils même du pasteur qui fut le rival oratoire d’Adolphe Monod et son adversaire doctrinal ; j’admire que le rapporteur n’ait pas jeté la copie au feu. […] La petite convenance était de ne point sortir de ma représentation officielle ; mais le grand devoir était de jeter au ciel un cri de protestation que toute la terre entendît. […] Il faut nous jeter dans la mêlée, veiller, courir, avoir l’œil à tout, ne point manquer le coche et saisir au vol l’occasion. […] Si, au lieu de lui, c’était Hegel qui avait jeté dans une certaine voie la littérature de son siècle, je n’éprouverais aucun embarras : l’imagination de Hegel était du même ordre et de la même nature que celle des poètes les plus grands. […] À peine Jules Janin, écrit Sarcey, eut-il jeté dans le monde stupéfait le nom glorieux du funambule, que soudain, grâce à la toute-puissance du feuilleton, le parterre fut envahi par des enthousiastes qui ne juraient plus que par Debureau.