Je remarque ceci ; quand il nous fait son discours — le Discours à Mme de La Sablière — sur l’âme des bêtes, avez-vous remarqué qu’il donne une certaine âme mais non pas l’âme tout entière, mais non pas l’âme humaine qu’il donne une certaine âme aux animaux, une âme imparfaite et grossière, inférieure à la nôtre, mais qui est une âme, c’est-à-dire une sensibilité, une intelligence, et même peut-être une imagination ou une intuition. […] Pourquoi Descartes tenait-il tant à ce que l’on déniât l’intelligence aux bêtes ? […] L’âme sensitive dont je parlais plus haut et intelligente ; âme de sensation et âme d’intelligence. […] Une intelligence rudimentaire.