La philosophie, dans la Grèce, est presque de même date que la poésie ; et, de bonne heure, ces deux, forces de l’intelligence s’étaient inspirées l’une l’autre, ou parfois s’étaient mêlées. […] Ou plutôt de la contemplation de la nature n’avait-il pas détaché le principe d’un Dieu tout spirituel, d’une intelligence absolue et suprême ? […] Loin donc de triompher, comme Lucrèce, de la faiblesse de l’homme, de ses souffrances physiques, de son déclin moral, de sa mort successive et complète, elle se plaît à montrer quelque chose au-delà de ces ruines qu’elle décrit : Des mains, dit-il, propres à l’action, sont adaptées au reste du corps ; mais surviennent de rudes accidents qui hébètent l’intelligence.