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347. (1869) Philosophie de l’art en Grèce par H. Taine, leçons professées à l’école des beaux-arts

Un tel régime n’est pas fait pour alourdir l’esprit ; en diminuant les exigences du ventre, il augmente celles de l’intelligence. […] Un tel régime affine et excite singulièrement l’intelligence. […] Ils sont sophistes autant que philosophes ; ils exercent leur intelligence pour l’exercer. […] Les trois traits principaux que nous avons démêlés dans leur caractère sont justement ceux qui font l’âme et l’intelligence de l’artiste. […] Elle sera la langue naturelle, d’usage aussi universel et aussi commun que notre prose écrite ou imprimée ; celle-ci est une sorte de notation sèche par laquelle aujourd’hui une pure intelligence communique avec une pure intelligence ; comparée au premier langage tout imitatif et corporel, elle n’est plus qu’une algèbre et un résidu.

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