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1227. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIVe entretien. Épopée. Homère. — L’Odyssée » pp. 445-524

Aussi pouvons-nous lire et relire l’Odyssée avec une intelligence et une délectation aussi complètes que si les images et les souvenirs du poète étaient nos images natales et nos souvenirs de berceau. […] Elle faisait une courte lecture de piété appropriée à l’intelligence et à la condition de cette famille : c’était le plus souvent un petit épisode tout rural et tout pastoral de la Bible, suivi d’un petit commentaire qui faisait sentir à ces pauvres gens la similitude de leur vie à la vie des patriarches aimés de Dieu, puis une courte prière pour bénir le jour et le lendemain. […] c’est ainsi que l’Odyssée doit être lue pour que tout son charme coule des lèvres dans l’intelligence et dans le cœur ; c’est le poème des mères de famille, des époux, des épouses, des aïeuls, des fils, des petits-enfants !

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