Les deux situations peuvent donc se balancer quant à l’intérêt naturel : voyons s’il en est ainsi de l’intérêt religieux. […] La pitié et la terreur s’appuient donc uniquement, dans cette situation, sur l’intérêt naturel ; et si vous pouviez retrancher la religion de la pièce, il est évident que l’effet théâtral resterait le même. […] De là dérive cette règle dramatique : qu’il faut, autant que possible, fonder l’intérêt de la tragédie, non sur une chose, mais sur un sentiment, et que le personnage doit être éloigné du spectateur par son rang, mais près de lui par son malheur.