La démocratie inspire une émulation vive et presque universelle ; mais l’aristocratie excite davantage à perfectionner ce qu’on entreprend. […] Quoique les Romains, par la pureté de leurs mœurs et les progrès de leur esprit, fussent plus capables que les Grecs d’affections profondes, on ne trouve point dans leurs écrits, jusqu’au règne d’Auguste, la trace des idées et des expressions sensibles que ces affections devaient leur inspirer.