Ernest Delahaye, a été mal inspiré peut-être, — qu’il nous permette de le lui dire en toute amitié, — par les habitudes tyranniques contractées dans l’enseignement, en donnant à son bel ouvrage ce titre et cette destination étroitement pédagogiques. […] Au contraire, je ne dirai pas des remords, il n’en ressentit pas, ne se repentant pas, mais du regret et du dépit, puis quelques consolations, compensations plutôt, l’inspirèrent dans son troisième recueil : Romances sans paroles, ainsi dénommées pour mieux exprimer le vrai vague et le manque de sens précis projetés. […] C’est peut-être parce que je suis Français moi-même, que j’aime et que j’admire profondément Racine, et surtout pour cette sensibilité passionnée qui me paraît le distinguer, et mon amour pour Shakespeare (en quels termes exprimer l’admiration qu’il m’inspire ?) […] Chaque année nous voyons des drames ou des œuvres lyriques de jeunes directement imités ou évidemment inspirés des drames, des comédies ou des féeries de Shakespeare. […] Un petit journal dirigé ou plutôt inspiré par Alexandre Dumas père et qui s’intitulait Le Mousquetaire, par la plume du très regrettable Charles Bataille, railla, non sans raison dans un sens, la forme parfois excentrique de ces vers plus fenantins qu’autre chose.