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470. (1933) De mon temps…

Parmi les conseils que me donna ce dernier, fut celui de me faire présenter à Mme de Loynes, dont l’influence académique était considérable. […] Ce Crépuscule des dieux d’Elémir Bourges me causa une forte impression que le temps n’a pas affaiblie et que je retrouve, chaque fois que je feuillette les pages de ce livre qui a exercé sur moi une influence que je me plais à reconnaître. […] L’écolier, d’ailleurs, s’y montrait un maître dont la maîtrise accusait une haute influence shakespearienne. […] Je n’en revenais pas, tout en me disant que l’influence de Paul Hervieu, grand manœuvrier en fait d’élections académiques et qui voulait bien s’intéresser à la mienne, était bien pour quelque chose dans ce revirement imprévu. […] Il avait mangé de la « vache enragée » dans ce Paris d’après la guerre de 1870 et d’après la Commune de 1871 où son solide et fin bon sens de Champenois, sa souple et subtile perspicacité paysanne le protégeaient des influences qui eussent pu être contraires à son génie.

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