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340. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Seconde partie. Des mœurs et des opinions » pp. 114-142

La révolution a fait perdre aux femmes de leur influence, mais elle leur a laissé l’empire de nos mœurs, que rien ne pourra leur arracher. […] Quoique la majorité numérique ne doive pas compter, cependant il faut qu’elle entre dans le calcul général pour une somme quelconque ; même ce nombre, dont il faut repousser l’influence, doit être consulté : il ne faut pas adopter ses opinions, mais il ne faut pas les dédaigner. […] Mais, comme il est impossible de régner à la fois de deux manières, il est certain que cette puissance dont nous parlions tout à l’heure, la puissance des salons, s’affaiblit de jour en jour sous le rapport de l’opinion ; il lui restera néanmoins l’influence des mœurs.

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