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303. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLIXe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »

» VI Son second fils, Jean de Médicis, écrivit de Rome à Pierre de Médicis, qui héritait de sa place et de son influence : « De quoi puis-je aujourd’hui t’entretenir, si ce n’est de ma douleur ? […] Alexandre de Médicis fut nommé doge de la république par l’influence du pape Clément VII, Médicis lui-même. […] La littérature fleurit ; mais après les Valois, les arts déclinèrent, l’influence des Médicis, excepté en Toscane, périt avec eux. […] L’Église ajouta sous ces deux papes sa puissance réelle et respective à l’influence des Médicis ; les cours de France et d’Espagne y ajoutèrent leurs armes ; estime, vénération, politique se réunirent aussi pour les consacrer, mais ce furent les lettres qui leur donnèrent l’empire.

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