Jamais jusqu’à ce jour il ne s’était préoccupé de ce qu’on pourrait penser de lui, dire de lui, plus tard, quand il n’y serait plus, parce qu‘il n’avait jamais pensé à la mort, et voilà que, tout à coup, sous l’influence de la solitude, sous l’obsession de cette histoire racontée par la doyenne de Camaret, cela se levait lentement au fond de lui, comme de derrière d’épaisse ténèbres, et lui laissait voir son existence passée ainsi qu’en un miroir implacable.