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1646. (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492

La vraie méthode s’efface bien plus encore entre les mains de ses premiers successeurs, sous l’influence toujours croissante de la méthode mathématique. […] Du beau, dans l’esprit de l’homme Méthode qui doit présider aux recherches sur le beau et sur l’art : Ici, comme dans la recherche du vrai, commencer par la psychologie. — Des facultés de l’âme qui concourent à la perception du beau. — Les sens ne donnent que l’agréable, la raison seule donne l’idée du beau. — Réfutation de l’empirisme, qui confond l’agréable et le beau. — Prééminence de la raison. — Du sentiment du beau ; différent de la sensation et du désir. — Distinction du sentiment du beau et de celui du sublime. — De l’imagination. — Influence du sentiment sur l’imagination. — Influence de l’imagination sur le sentiment. — Théorie du goût. […] Enfin je ne regarde point comme un sculpteur vulgaire Coysevox qui, sous l’influence de Lebrun, commence malheureusement le genre théâtral, mais qui a la facilité, le mouvement, l’élégance de Lebrun lui-même. […] Y a-t-il rien d’ailleurs qui ait une influence plus décisive sur les mœurs, même des individus, que les institutions des peuples et la constitution des États ? […] Je ne dis pas que nous n’ayons aucune influence sur nos désirs.

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