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12. (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349

Quant à présent, nous ignorons complétement quelle peut être la nature de cette influence. […] La volonté ne peut exercer son influence sur tous les nerfs moteurs du corps ; les nerfs du cœur par exemple sont en dehors d’elle. […] Chez lui, le cerveau est si délicat qu’il éprouvera en quelques secondes, et pour ainsi dire instantanément, le retentissement des influences nerveuses exercées sur l’organe central de la circulation, influences qui se traduisent comme nous allons le voir bientôt, tantôt par une émotion, tantôt par une syncope. […] Le cerveau est le plus sensible des organes de la vie animale ; il reçoit le premier de tous l’influence de la circulation du sang. […] Les phénomènes vitaux ne subissent plus dans leurs manifestations l’influence des alternatives des saisons ni celle des variations cosmiques.

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