Comme il arriva pour le jeune moine Spiridion, la vie vint bientôt chez elle troubler ce beau rêve mystique, déconcerter l’extase et apporter des éléments nouveaux qui modifièrent profondément l’impression reçue. […] Nous gardons, longtemps après qu’elle a disparu, l’impression de ce sourire où a passé la maligne vengeance d’un cœur trahi, qui voit revenir à lui le transfuge et qui l’abandonne à son tour, avec une tristesse souriante, à ses remords vite consolés. […] Elle s’aperçut clairement que même au point de vue purement littéraire, en dehors des questions de fond, pendant que je lui parlais de mes impressions, j’y mettais des réserves. […] … Je m’en souviens, moi, parce que mon impression était d’une force et d’une certitude complètes. […] Ce ne sont pas tout à fait les pièces telles qu’elles avaient été récitées sur la scène de Nohant, d’après un canevas détaillé, mais telles que l’auteur les a écrites après coup, sous l’impression qui lui en était restée.