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1952. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Car de petits êtres comme nous ne sont pas capables de garder en eux la grandeur de pareilles œuvres ; il faut que de temps en temps nous retournions vers elles pour rafraîchir nos impressions (12 mai 1825). […] Mais je pense que l’idée de cette bouffonnerie date, au contraire, des premières années de la vie littéraire de Molière, et de ces journées de pérégrinations artistiques où il dut récolter tant de souvenirs et recueillir tant d’impressions diverses. […] L’impression que nous cause la vue de ce misérable homme assis dans un fauteuil entre deux fraters en robe noire et un apothicaire à nez de corbin est vraiment sinistre. […] Cette comédie ensoleillée, L’Étourdi, donne exactement l’impression d’un doigt de vin muscat dégusté sous la treille, en face de la mer bleue, de Sorrente ou de Caprée.

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