Cependant il s’y rencontre çà et là des douleurs que l’agglomération des vices et des vertus rend grandes et solennelles ; à leur aspect, les égoïsmes, les intérêts, s’arrêtent et s’apitoient ; mais l’impression qu’ils en reçoivent est comme un fruit savoureux promptement dévoré. […] L’impression est funèbre, on ne s’en sauve que par l’incrédulité. […] À l’âge de douze ans, au collège, je la contemplais encore en éprouvant d’indicibles délices, tant les impressions reçues au matin de la vie laissent de profondes traces au cœur. […] Aucun appartement, parmi ceux que j’ai vus depuis, ne m’a causé des impressions aussi fertiles, aussi touffues que celles dont j’étais saisi, dans ce salon de Clochegourde, calme et recueilli comme la vie de la comtesse, et où l’on devinait la régularité conventuelle de ses occupations.