» Cette impression ne s’est pas tout à fait effacée, et quoique, sauf le temps des voyages, j’aie passé toute ma vie à Paris, j’ai gardé un fond méridional. […] L’ouvrage qui fit sur moi le plus d’impression, ce fut Robinson Crusoé. […] Ensuite il les a écrites en les amplifiant et en les perfectionnant, car la parole est ailée et l’impression reste. […] Il ne lisait que dans son cœur et ne traduisait que l’impression ressentie, mais longtemps après, idéalisée par le regret ou la mélancolie. […] Aucun tableau ne fit sur moi une impression plus profonde et plus longtemps vibrante.