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498. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Racine — II »

Il résulte de cette perpétuelle nécessité de noblesse et d’élégance que s’impose le poëte, que lorsqu’il en vient à quelques-unes de ces parties de transition qu’il est impossible de relever et d’ennoblir, son vers inévitablement déroge, et peut alors sembler prosaïque par comparaison avec le ton de l’ensemble. […] Nous croyons faire preuve d’un respect mieux entendu en déclarant le style de Racine, comme celui de La Fontaine et de Bossuet, digne sans doute d’une éternelle étude, mais impossible, mais inutile à imiter, et surtout d’une forme peu applicable au drame nouveau, précisément parce qu’il nous paraît si bien approprié à un genre de tragédie qui n’est plus.

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