II Le nom attaché à cette édition des Philippiques fait écho à une gloire si militaire et si chrétienne qu’il est impossible de ne pas le remarquer, et qu’on se demande si ce de Lescure est un descendant du pieux héros de la Vendée. […] Au ton de son livre il nous est impossible de le confondre avec les idolâtres de ce temps. […] IV Il n’en avait pas… Je sais bien que ce n’est pas là tout à fait l’opinion de de Lescure, qui n’est pas biographe pour rien et qui a surfait de toute manière La Grange-Chancel, sur son livre même, — ce livre qui atteste le néant de l’auteur et rend l’illusion impossible. Dans le jugement final qu’il n’a pas craint de prononcer sur le mérite du poète des Philippiques, de Lescure (il faut bien le lui dire) n’a plus la justesse du coup d’œil qu’il a montrée quand il s’est agi du Régent empoisonneur et incestueux, et qu’il a assaini cette triste et coupable mémoire, impossible à purifier sur tant d’autres points.