Ce coquin de Fréron n’avait donc pas tout à fait tort lorsqu’il montrait le poète au moment où il avait imaginé d’attendrir, en faveur de la nièce de Corneille, la belle âme de M. de Voltaire : Comme apparemment, disait-il, on n’émeut bien les poètes que par des vers, M. […] Mme Lebrun, qui attendait ce soir-là de fort jolies femmes, imagina de costumer tout son monde à l’antique pour faire une surprise à M. de Vaudreuil : « Mon atelier, dit-elle, plein de tout ce qui me servait à draper mes modèles, devait me fournir assez de vêtements, et le comte de Parois, qui logeait dans ma maison rue de Cléry, avait une superbe collection de vases étrusques. » Chaque jolie femme qui entrait était à l’instant même déshabillée, drapée, coiffée en Aspasie ou en Hélène.