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341. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome I

Corneille semble avoir imaginé pour la tragédie ce que Molière exécuta depuis pour la comédie dans l’École des Femmes. […] On n’imagine pas combien le théâtre a d’obligations à Richelieu. […] On pourrait lui répondre que Cléopâtre aura du moins l’avantage d’être délivrée de son ennemie, et pourra imaginer quelque autre moyen de se conserver le trône. […] Qui jamais pourrait s’imaginer que Boileau se fût permis de parler avec si peu de ménagement d’un des chefs-d’œuvre de Corneille, d’un des ouvrages où ce grand tragique a montré le plus de force d’invention ? […] Il faut être Français pour imaginer qu’on ait jamais pu faire de cette extravagance l’unique base de l’intérêt tragique.

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