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1734. (1891) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Première série

Cependant nous savons par l’expérience que la première est, à tout prendre, ce qu’on peut imaginer de mieux, et la seconde de plus mauvais. » Il en est ainsi de la souveraineté du peuple, de la constitution délibérée et écrite. […] On ne peut pas imaginer à quel point le comte de Maistre est convaincu. […] Ils ont détruit la magistrature relevant de soi, c’est-à-dire la magistrature indépendante, ce que Mme de Staël ne regrette pas assez, selon nous, n’exprimant qu’une opinion un peu vague sur cette affaire ; ils ont détruit le clergé comme corps de l’État, alors qu’il suffisait de l’appauvrir, et imaginé cette funeste invention du « clergé constitutionnel », c’est-à-dire d’un corps de fonctionnaires hostiles ; ils n’ont voulu ni des deux chambres, alors que les éléments en étaient tout prêts, ni du veto royal, qui était la royauté consolidée parce que limitée.

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