Notre imagination, qui peut-être dort en nous comme le feu dans le caillou qui le recèle, peut s’enflammer à l’étincelle électrique qui jaillit des œuvres d’imagination. […] Cette manière de juger les œuvres des hommes, et par conséquent les hommes mêmes, a ses avantages en ce qu’elle soumet à des lois fixes et invariables les travaux de l’imagination. Sans doute il faut des lois et des lois sévères pour contenir les passions humaines, parce que le désordre des passions est un fléau pour la société ; mais l’Imagination, cette fille du ciel, veut être libre et indépendante. […] Ne trouverons-nous pas une boussole pour nous guider à travers les mers orageuses de l’imagination et du caprice ?