Ses Contes ne sont pas à l’usage d’imaginations effrénées. […] Plus tard, vers cinq ans, avec son imagination crédule et féconde, il inventerait les légendes, les superstitions, les fées, les démons, toutes les fabulosités païennes, si elles n’étaient dès longtemps inventées et épuisées. […] Qu’il y ait au fond de son imagination un horizon d’or, l’âge féerique, homérique, légendaire, appelez-le comme vous le voudrez, — un âge d’une poésie naturelle et vivante. […] Mais ne commençons pas non plus par désabuser systématiquement et par dessécher toute imagination naissante et croyante. […] Son imagination et sa raison se combattent ; c’est l’heure du crépuscule qui finit et de l’aube blanchissante.