C’est un fantaisiste ; c’est une imagination très vive qui pousse devant elle ; c’est un esprit flaireur et, mieux que flaireur, c’est un esprit découvreur, mais qui se grise souventes fois avec ses découvertes ; c’est par-dessus tout, enfin, un humouriste, ayant cette faculté délicieuse de l’humour, qui tient tout à la fois de la gaieté et de la mélancolie, et qui se permet d’aller, mais en se faisant pardonner à force de grâce, jusqu’à l’extravagance. […] Il l’est davantage et il l’est tellement son imagination s’est si trempée et retrempée dans les choses et les mœurs anglaises, que dans tout le cours de son volume il ne se sert que de comparaisons foncièrement anglaises, empruntées au jeu des machines et à la manœuvre des vaisseaux !