. — Le mouvement, tantôt lent, tantôt rapide, l’inspiration toujours hautement lyrique, l’éclat des images et l’adéquate beauté de l’élocution leur donnent une perfection puissante. — Si elles rappellent, pour vrai, la grandeur des odes malherbiennes, elles sont néanmoins d’une originalité absolument personnelle. […] Lorsque Boileau ou Fénelon regrettaient que nous n’eussions, ni chez Malherbe, ni même chez Ronsard, des odes pindariques avec la promptitude d’images et d’inversions, avec le mouvement et la flamme du modèle grec, ce n’était pas un Hugo ni un Lamartine qu’appelaient leurs souhaits, c’était M.