Celui qui a pour titre, des Causes du Bonheur public, offre une infinité de vûes patriotiques, qui donnent l’idée la plus avantageuse de son cœur, en même temps qu’elles honorent son esprit, par la maniere énergique dont elles sont présentées. Son Essai sur l’éloquence de la Chaire, malgré quelques idées singulieres que le vrai goût n’adoptera jamais, peut être regardé comme un des morceaux de Littérature les plus instructifs qui aient paru sur cet objet. […] Doué d’une sensibilité vive & touchante, d’une imagination brillante & féconde, nourri de la lecture des Ecrivains les plus substantiels, il n’a besoin, pour cet effet, que de mettre plus de liaison dans ses idées, communément nobles & élevées, plus de naturel dans son style, souvent énergique & élégant, mais surchargé de figures parasites, de métaphores recherchées, qui le rendent quelquefois emphatique & boursoufflé.