Y a-t-il là un idéal dont doive se préoccuper un écrivain, ou bien existe-t-il, dans l’idée même du roman, un élément qui détermine et limite le public auquel s’adresse le romancier ? […] Ce sera d’abord, si vous le voulez, le don de la vie communiqué à ces êtres d’idéal, la vérité de leur physionomie morale ou physique, leur fidélité à eux-mêmes d’un bout à l’autre de l’œuvre, la diversité des langages dont ils se servent, et qui correspondent à des différences ou à des nuances de caractère, la vraisemblance de l’intrigue, la proportion des épisodes, l’agencement des parties, autrement dit la composition de l’œuvre.