Si l’on compare une époque idéaliste à une autre époque idéaliste, dont elle est séparée par un large intervalle où le réalisme a eu son tour, on s’aperçoit vite qu’il y a entre les deux époques similitude, mais non identité ; on constate que l’idéal de la seconde n’est pas exactement celui de la première ; que, si nous considérons l’idéal comme ayant continué à vivre obscur durant son interrègne, il a subi, au cours de cette éclipse, de notables changements.