Paul Margueritte, Jacques et Thérèse, les années étant venues, pourront se sourire, sans honte, sans arrière-pensée, ayant lutté et souffert par l’amour, ayant haussé et ennobli en eux l’idéal ; ils auront alors des cheveux gris. […] Séverine croit très sincèrement à l’idéal que nous nous forgions de la République, alors que nous étions au collège : non pas une femme rébarbative, avinée, le couteau à la main, vêtue de haillons, les pieds dans le sang, appelant au pillage et hurlant : À bas la patrie ! […] Ils se prétendent « avancés » et les procédés qu’il proposent aboutissent à frapper d’arrêt de développement ceux à qui ils s’appliquent ; et l’idéal qu’ils nous offrent c’est la régression vers des civilisations passées. […] Et voilà pourquoi le jeune Platon sans avoir formulé sa doctrine, ne sachant même pas qu’il serait philosophe un jour, avait déjà conscience de la réalité divine de l’Idéal et de son omniprésence.