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569. (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331

Ce serait mal connaître l’humanité que de ne pas être convaincu que les seconds ne le lui pardonneront jamais. […] Une humanité les sépare. […] Il y a un premier plan qui est le plan de l’humanité. […] Comme les deux pôles de pensée et de système de l’humanité même, c’est-à-dire d’une humanité non revêtue encore de christianisme, purement profane et si je puis dire laïque, d’une humanité comme réduite à ses propres forces, et considérée indépendamment de l’introduction et comme de la superposition du christianisme. […]   Et loin que son humanité s’oppose à sa sainteté (comme dans le système athée et parallèlement et ¡conjointement dans le système dévot), on a l’impression au contraire, on voit que sa sainteté est tellement grande que partie de l’humanité, fondée sur l’humanité elle se retourne et que c’est encore elle qui nourrit l’humanité.

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