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324. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (4e partie) » pp. 429-500

Dans l’enfance de la science, l’humanité n’a jamais su inventer que des mythes et de grossières théories pour expliquer les phénomènes de la nature. […] Puis l’homme, divinisé par le dévouement de ses frères, succède à l’Homme-Dieu, première institution de l’humanité ! […] Ils reconnurent le mystère, mais ils ne le comprirent pas ; et les ténèbres renaquirent où les premières races de cette humanité mystérieuse avaient vu le jour du ciel dans la sainteté des fils aînés de Dieu. […] Quand la lune sereine de la campagne romaine se lève dans le ciel et laisse filtrer sa blanche lueur à travers les brèches du Colisée sur l’arène du Cirque, quelques humbles voix de solitaires s’élèvent et demandent grâce pour les forfaits et pour les orgueils de l’humanité. […] Jamais l’humanité n’a rien rêvé d’aussi vaste et d’aussi parfait !

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