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24. (1839) Considérations sur Werther et en général sur la poésie de notre époque pp. 430-451

Or le poète est le représentant du sentiment dans l’Humanité. […] Mais si nous devions le condamner pour cela, il nous faudra condamner avec lui nos pères qui ont rêvé une Humanité nouvelle, une Humanité plus grande. […] La nature n’est pas pour lui cette retraite où l’âme travaille pour l’Humanité. […] Ce lien, c’est une religion ; c’est ce que l’Humanité cherche. L’harmonie donc entre ces trois choses, la Nature, l’Humanité, la Famille, n’existe pas pour Werther ; et la plus grande de ces trois révélations divines, l’Humanité, est aussi celle qui brille le plus faiblement et le plus rarement à ses yeux.

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