Je vous devine : vous vous dites que ce n’est pourtant pas là un miracle de l’esprit humain. […] Bref, le drame est moins humain que sportique, et plus païen que chrétien. […] Toutefois, le goût de la gymnastique et du muscle étant dans la nature, ce drame, plus sportique qu’humain, pouvait être humain encore ; et il devait y avoir quelque moyen de nous intéresser, — si démesurés qu’en fussent les effets, — au désespoir un peu spécial de cette Suédoise si résolument lacédémonienne. […] » — Scène d’une incomparable maîtrise d’exécution, mais aussi d’une belle vérité féminine et humaine ; si humaine et si vraie qu’elle pourrait être, le plus aisément du monde, muée en scène de vaudeville, et que nous n’aurions non plus aucun étonnement de la rencontrer dans une comédie de Marivaux. […] Vue sous un autre angle, la guerre est le réveil et le triomphe de l’antique brutalité humaine.