Cette charité du genre humain le dévorait d’un amour patient, mais actif, des progrès de la raison humaine, d’une sainte haine contre les barbaries, les ignorances, les crédulités, les langes, les lisières de toute espèce dans lesquels l’esprit humain est enveloppé par des institutions plus propres à l’enfance qu’à la maturité des peuples. […] « Près de la borne où chaque État commence « Aucun épi n’est pur de sang humain. […] Je n’ai jamais donné dans ces utopies de libertés illimitées et de vertus infaillibles qui sont les paradoxes de la nature humaine, et qui seraient en huit jours la perte de tous par tous. […] » me disait-il quelquefois… Mais ces courts moments de doute ne prévalaient pas sur sa charité active pour le genre humain. […] Il se consolait de moins espérer en agissant de jour en jour davantage pour le soulagement des misères humaines.