Le rôle de M. de Talleyrand à l’Assemblée Constituante est parfaitement étudié et présenté par l’écrivain anglais, et je dirai même que c’est la partie la plus complète et la plus satisfaisante de son livre : le résultat de cet exposé fait beaucoup d’honneur à M. de Talleyrand. […] Ce manifeste valut à son auteur d’être élu aussitôt président de l’Assemblée, honneur très recherché et que n’obtint que très tard Mirabeau. […] Je me condamne donc, et je me fais un devoir de l’avouer ; car depuis que le règne de la vérité est arrivé, en renonçant à l’impossible honneur de n’avoir aucun tort, le moyen le plus honnête de réparer ses erreurs est d’avoir le courage de les reconnaître11. » Voilà un Talleyrand bien humble, bien exemplaire, bien soucieux du qu’en dira-t-on.