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694. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Bruyère »

Tout le rayon du siècle est tombé juste sur chaque page du livre, et le visage de l’homme qui le tenait ouvert à la main s’est dérobé. […] La Bruyère passa le reste de ses jours à l’hôtel de Condé à Versailles, attaché au prince en qualité d’homme de lettres avec mille écus de Pension. […] Il avait dit dès sa première édition : « Combien d’hommes admirables et qui avoient de très-beaux génies sont morts sans qu’on en ait parlé ! […] On regrette qu’à côté de ces jugements, qui, partant d’un homme de goût et d’autorité, ont leur prix, D’Olivet n’ait pas procuré plus de détails, au moins académiques, sur La Bruyère. […] La Bruyère, après cela, a bien d’autres applications possibles par cette foule de pensées ingénieusement profondes sur l’homme et sur la vie.

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