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663. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Horace Walpole »

Voici un traducteur qui, comme tout traducteur, adore l’homme qu’il traduit ; car, Dieu le damne ! […] « Tous les hommes se ressemblent, — dit-il, — et comment se fâcher contre tout le monde ? […] Walpole est autrement fin que Swift, autrement distingué, autrement homme du monde. […] C’était un petit homme solide, très pâle cependant, au rire étrange et forcé, et gastralgique comme sa gaieté. […] Dupe souvent de son faux goût en art, s’il se trompe souvent sur un tableau ou sur un vase, il se trompe rarement sur les hommes.

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