Avant lui, on le sait, les passions royalistes et protestantes avaient vomi contre la Ligue toutes les horreurs que peuvent entasser dans le cœur des hommes la haine et la vengeance des guerres civiles, mais ces rages de partis vivent ce que vivent les roses des roses sanglantes ! […] Mais pour les hommes chez qui la conscience religieuse n’est pas très développée, pour les hommes que le catholicisme trouve hostiles ou seulement indifférents, il aurait été bon de sortir de ces termes devenus trop amples et trop flottants de conscience religieuse et de catholicisme, et, puisqu’on différait de principes, de pensée ou de sensation, de montrer à l’intelligence politique des faiseurs d’histoires, ce que c’était, conscience à part et vérité divine à part, que le catholicisme en France, quand la Ligue se leva pour le défendre. […] Évidemment il ne se méprend ni sur la gravité des événements ni sur la valeur des hommes, mais il ne mesure pas plus l’influence des uns qu’il ne caractérise l’individualité des autres. Nous avons cherché l’homme d’État, où est l’artiste ? […] … Mais, franchement, y a-t-il assez dans tout cela pour étoffer un vrai grand homme et piper l’histoire jusqu’à la dernière génération ?